Comme une cage de verre : emprise et controle coercitif en violence conjugale

Comme une cage de verre : emprise et controle coercitif en violence conjugale

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Il est en mesure de etre difficile de comprendre la dynamique a laquelle un individu est confrontee quand on ne regarde que les comportements violents qui sont presents dans une relation. Pour saisir la violence conjugale, il faut aussi la concevoir sous l’angle du rapport de pouvoir, de la domination et de la privation de liberte.

Pouvoir, domination et controle coercitif

Dans une dynamique de violence conjugale, les comportements violents sont utilises dans le but de creer une relation de controle, d’emprise ainsi que domination sur l’autre. Le partenaire violent impose sa volonte, ses opinions, sa facon d’effectuer et sa facon de penser, en utilisant des comportements violents Afin de y arriver. Cela prive ainsi la victime de sa liberte et de son droit de decider i  sa place meme, au http://www.datingmentor.org/fr/sites-de-rencontre-blancs/ confort et le respect.

Une victime qui ne se «laisse nullement Realiser»

Contrairement a ce que nous suggere la croyance populaire, la victime va reagir Afin de tenter de retablir l’equilibre des forces. Elle deploie plusieurs strategies pour y arriver: la rationalisation (essayer de s’expliquer, d’argumenter), la negociation (proposer des compromis), s’adresser a Notre morale (essayer de demontrer a l’autre que ses reactions sont excessives ou que ses attentes sont deraisonnables), faire appel a l’amour (supplier, implorer au nom en relation), etc. Dans une relation ou l’autre ne chercherait jamais a imposer son i?tre capable de, votre serait efficace, mais dans une relation ou l’autre veut installer une emprise, les tentatives d’la victime sont vouees a l’echec.

J’ai violence reactionnelle en victime

Au moment oi? l’enjeu reste important Afin de la victime et qu’elle n’arrive nullement a retrouver son influence legitime, elle risque d’augmenter l’intensite de ses reactions jusqu’a utiliser a son tour des comportements qu’on pourra qualifier de coercitifs ou violents: crier, insulter se defendre physiquement, etc. C’est votre qu’on appelle la violence reactionnelle ou resistance violente. C’est important de ne pas confondre les comportements violents de l’agresseur (qui visent a gagner votre i?tre capable de illegitime) et les comportements de violence reactionnelle une victime (qui visent a regagner votre pouvoir legitime ou a s’abriter).

De l’impuissance a la culpabilite

Il semble important de realiser a quel point les echecs continuels auxquels une victime fait face dans ses interactions avec le mari seront nefastes pour son estime et Afin de sa confiance en soi. Elle se trouve avec un sentiment d’impuissance fort important lequel pourra se generaliser a chacune des autres spheres de une vie. Encore, comme le partenaire violent augmente l’intensite de sa violence des que la victime tente de retablir le i?tre capable de, et qu’il utilise sa violence reactionnelle pour lui demontrer qu’elle «ne fera jamais plus que lui», elle risque tri?s de se sentir responsable en situation.

Juste avant mon party de travail, il m’a prise par les epaules de force devant le miroir. Il me disait que je m’etais maquillee tel une «guidoune». Je l’ai supplie d’arreter. Cela disait que J’ai voulu impressionner quelqu’un. J’avais excellent lui dire que votre n’etait pas vrai, essayer de le raisonner, lui dire que c’est a lui que J’ai voulu plaire, il continuait. J’etouffais. J’ai fini par crier apres lui et j’ai griffe sa main en essayant de me deprendre. Il m’a lache en me traitant « de cr*ss de folle ». Lors une soiree, une collegue reste venue me dire que celui-ci montrait le egratignure a n’importe qui, et qu’il leur demandait comment ils me trouvaient au bureau, parce que j’etais agressive a domicile et qu’il ne savait plus quoi Realiser…

S’affranchir de la violence

Si l’on ecoute parler les survivantes de violence conjugale, on realise a quel point la „sortie“ tient de l’affranchissement et de la reprise du i?tre capable de. On realise aussi que cette liberation se fait graduellement plutot que lors tout d’un seul moment charniere. C’est un processus qui commence bien avant une eventuelle rupture, et qui continue longtemps plus tard, jusqu’a une reelle liberation. A chaque fois qu’une victime fera un choix i  sa place meme, qu’elle trouve legerement de pouvoir, d’espace, de securite, de confort, de comprehension ou d’ouverture. c’est 1 lien qui se brise, un fil de moins dans la toile d’araignee, un pas de plus par la liberte.

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