Vous me montrez ce visage et vous me dites que votre visage est le mien, n’est-ce jamais ?

Vous me montrez ce visage et vous me dites que votre visage est le mien, n’est-ce jamais ?

Vous me dites que celui qui figure sur ce papier, c’est moi.

Mais moi, je ne suis gui?re sur votre papier. Moi, je vous parle d’ici et mon corps tout entier reste habite par le quotidien.

Pourquoi concernant ce papier n’y a-t-il que la tronche et les epaules, pourquoi dans ce papier n’y a-t-il qu’une part de moi-meme ?

Regardez-moi. Suis-je la moitie d’un homme ?

Regardez faire mes mains. Les mains paraissent vivantes.

Cet homme via ce papier ne possede pas de mains pareilles aux miennes. Il ne possede ni mains ni bras ni jambes et il lui manque la moitie du visage et le corps entier a disparu, ce qu’il y a derriere la tronche n’existe plus, non, votre n’est plus votre etre vivant, ce n’est plus rien et vous me dites encore avec un sourire que ce visage est le mien ?

Suis-je l’autre moitie de votre homme inhabite ?

Ses cheveux paraissent immobiles, nos miens sont animes.

Je cause, je m’exprime, je peux m’adresser a cet homme via ce papier si celui-ci est aussi vivant que vous le pretendez. Mais votre homme dans ce papier ne me repond pas. C’est muet. Peut-etre votre homme est-il sourd egalement, car je ne pourrais distinguer ses oreilles.

Des paroles sortent ma bouche, des mots qui ne sont visibles que via ceux qui comme moi possedent des oreilles Afin de entendre les bruits d’la terre, des oreilles fixees de chaque cote du visage Afin de ecouter les bruits d’une terre quand la terre se met a bouger, a parler a ses freres dans la langue de la terre, en prenant le souffle dans les poumons de la terre.

Mais entendons-nous analogues trucs ?

Frere ! Entendons-nous les memes voix venues de l’univers des morts ?

Cet homme regarde dans une seule direction. Ses yeux sont immobiles.

Comment peut-il ainsi admirer l’existence qui partout est mouvement ? Comment peut-il ainsi admirer la vie qui partout possede tel une sorte d’esprit l’ensemble de ceux qui marchent ? Notre vie reste dans la terre, le quotidien en animaux, notre vie dans l’air, la vie est la quand tu te penches, pour prendre dans tes mains la peau du veau qui vient de naitre, Afin de tenir nos plantes et les pierres sur ta peau, qui laissent dans les bras les marques de leur existence, les griffes de leur defaite ou de leur victoire, les chants libres des solstices de l’hiver ainsi que l’ete, qui deviennent hymnes, qui se deploient i  propos des collines, qui nous donnent chaud dans bien la peau.

L’ensemble de seront vivants et tous sont mouvement.

L’existence imite la vie.

Notre vie imitant l’existence dans chacun d’eux, notre vie anime le plus petit des points qui constitue des hommes, des bestioles, nos plantes, la terre et les pierres. La vie part a la rencontre d’autres vies et l’ensemble de existent ensemble pendant votre temps qui nous est donne mais qui possi?de une fin, car toute life a une fin.

Dans mes ri?ves qui possi?de ete longue, j’ai surpris de les yeux de multiples visages et aucun, si abandonne soit-il, ne ressemblait a celui-ci, car aucun ne semblait etre habite par la mort avant d’etre habite par le quotidien, aucun ne semblait regarder 1 temps infini dans une meme direction sans jamais essuyer ses yeux avec l’eau des yeux. Aucun ne parvenait a une telle chose. Aucun ne parvenait a faire votre qu’aucun homme ne parvenait a Realiser.

Tous avaient en eux quelque chose qui des rendait sympathique ou mauvais, bon ou mechant ou ce que vous voulez. Mais l’ensemble de exprimaient a un moment ou a votre nouvelle votre desir anonyme, le desir de faire appel a la vie Afin de animer d’une maniere ou d’une autre votre aussi vie par des sentiments qui ressemblaient a d’autres sentiments auxquels d’autres etres pouvaient egalement faire appel et qui peut-etre avaient fait qu’un jour des hommes avaient fait Beyrouth a d’autres hommes, qui peut-etre avaient fera qu’un jour des hommes avaient fera la paix a d’autres hommes.

C’est ce qui que je dis. C’est de cela que je cause. C’est de cela que nait la verite.

Mes sentiments qui animent les hommes blancs sont d’une grande complexite.

Les sentiments qui animent nos pierres sont d’une grosse simplicite.

La pierre posee concernant le chemin ne veut rien d’autre que de rester concernant votre chemin jusqu’a ce que celui-ci disparaisse ou jusqu’a ce que ce que votre chemin devienne votre autre chemin, ou que sais-je encore de ce que vous pouvez inventer Afin de transformer individu et le rendre brulant et fragile !

Si votre chemin devient un nouvelle chemin, alors la pierre posee dans ce chemin suivra le destin de ce nouveau chemin, ainsi que nous autres les Cheyrokees nous suivons chaque hiver les troupeaux de bisons dans leur voyage quand les troupeaux de bisons se rendent chaque hiver au pays ou l’herbe pousse concernant la neige.

Et aussi au sein d‘ votre pays que je connais et qui est tres eloigne d’ici et qui est tres rare et qui est tres excellent, meme dans votre pays je n’ai point decouvert de visage semblable a celui-ci.

J’ai vu des hommes au visage de l’ensemble des couleurs des hommes au visage de chacune des formes, des visages froisses par le temps qui avaient le cuir du visage comme la terre plissee de notre terre, la terre des indiens Cheyrokees.

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